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Landscape du Canterbury pass de Hanmer

Voyage en Nouvelle-Zélande retour à Auckland, le dénouement

Dénouement

Je ne vais pas faire durer le suspens autour du pilote du Stirling Raymond Watson plus longtemps. Après un long trajet en bus pour rejoindre le quartier de Glendowie au sud Est d’Auckland ce matin 3 mars, avant veille de la date fatidique du crash, j’ai eu la confirmation qu’il s’agissait bien des descendants de sa famille. Très exactement, de sa petite, petite nièce Sally, épouse de Peter Hay, fille de Caroline Watson Brassel récemment décédée. Elle même était la fille de Iris Émeline Mitchell, sœur de Raymond Watson, enfants du couple Lyli May Johnson sa
deuxième épouse décédée en 1971 et de Ernest Watson leur père décédé en 1950. Sally et Peter Hay étaient malheureusement absents de leur domicile ce week-end. Le numéro de téléphone erroné que j’avais ne n’avait pas permis de prendre un rendez-vous préalable, mais un contact fiable a été pris avec la famille Hay.

Avec ce succès, la boucle est désormais bouclée et les différentes parties prenantes, tant en Nouvelle Zélande qu’à Clermont en seront informées. Je remercie infiniment madame Walter, leur merveilleuse voisine et madame Fiona Gray, la bibliothécaire de Wellington pour leur aide déterminante.

Le bilan du voyage en chiffres

J’ai parcouru 5500km au total, dont 3500km à vélo en 50 étapes, soit une moyenne de 70km par jour. 2000km ont été effectués en bus ou en bateaux afin d’échapper au trafic routier ou consacrés aux visites touristiques.

Seule la découverte de la côte Sud Est de l’île du Nord n’aura pu se réaliser, les régions de Coromandel et de Gisborne étant devenues inaccessibles après le passage du cyclone Gabrielle.

Ce qui restera

“Regarde” m’avait conseillé Paul Chaylat avant mon premier voyage au Maroc. Alors oui Paul, j’ai suivi ton conseil. L’immensité des paysages entre Queenstown et Te Anau, leur tableau de couleurs vives, le chemin qui court dans les vallées, qui dévale les plateaux pour se pendre au ciel, les criques cachées entre roche et sable du Marlborough Sound et des Islands Bays, l’exceptionnelle beauté sauvage du Milford Sound, les lacs Hawea et Wanaka, la descente en
kayak de la Clutha river, ses eaux opalines, la montée du Cape Reinga sont gravés pour toujours dans ma mémoire.

Les villes de Christchurch, les campgrounds de Houhora Heads et d’Ahipara compléteront ces images comme les lieux de vie les plus marquants.

Enfin, les retrouvailles avec Wim 10 ans après, l’accueil de Cat, la rencontre hospitalière, généreuse de Steve et de son épouse, de tous ces inconnus, du peuple Kiwi, ouvert, serviable, fier de sa culture et de son passé de pionnier resteront comme des moments d’intenses émotions.

Quitter Auckland sans une visite du mythique Eden Parc eut été une faute que l’arbitre Bernard Laquet et Steve Nardon m’auraient sanctionnée. Un train et la gentillesse de l’hôtesse d’accueil y ont remédié, même si le stade en mode concert a brisé le rêve.

Je ne pouvais également conclure ce périple sans le désormais traditionnel « J’aime – j’aime pas ». Le voici donc, du tac au tac..

J’aime

La mentalité probe et la disponibilité des Kiwis -le respect du peuple premier Maori -les paysages -les campgrounds et hôtels tous équipés de cuisine collective, salon, laverie et tout ce qui contribue au confort utile du voyageur sommaire -la bière Speight’s -le vin blanc et rouge du Marlborough, de l’Otago et du Canterbury -l’accès facilité aux postes de travail des jeunes et des anciens -la culture de la pratique sportive -les musées et les bibliothèques -le respect mémoriel omniprésent -les plats de qualité gastronomique -une présence policière discrète et bienveillante -le service des bus grandes et petites lignes -les ouvertures commerciales le week-end -tous vos messages d’amitié qui m’ont aidé dans les moments difficiles.

J’aime pas

Le trafic de la HW1 -Le gros goudron -le manque de signalétique des routes régionales -les pelletées de gravillons jetées sur les gravel road -l’absence de pain et de fromage -le temps infini pour la préparation des breakfasts, -le massacre des opossums par les voitures -les déchets balancés sur les bas côtés routiers -les prises de courant -le wifi défaillant -la rigueur inflexible -les commissions bancaires -l’absence ferroviaire -les fermetures à 17h -les maisons de «Monopoly».